Pour
commencer, je tiens à dire que ma plume n’est pas vraiment bien aiguisée. Je
n’ai aucun talent particulier. Ou en tout cas, pas pour l’écriture, à mon grand
désespoir.
Ceci étant dit, à l’occasion
de la fête des Mères qui a eu lieu Dimanche pour la France, nous voulions
rendre hommage à nos sources d’inspiration que sont nos Mamans.
J’ai eu la chance de pouvoir parler de la mienne aujourd’hui.
J’ai eu la chance de pouvoir parler de la mienne aujourd’hui.
Ma Maman, c’est la meilleure.
[Tous] les enfants ont dit ces mots un jour dans leur vie. Moi, plus les années passent, et plus je le dis du plus profond de mon cœur.
Ce sentiment prend en compte tout ce qu’elle peut dire ou faire. Mais sans oublier ce qui n’est pas dit, ce qui est laissé de côté, remis à plus tard ou sacrifié : «je n’ai pas le temps », « ce n’est pas important », « j’y penserais plus tard ».
Maman ferait un bon sujet de film alternatif : en noir et blanc, à se donner cœur et âme pour les autres et avant tout ses enfants et sa famille. Amélie Poulain n’a qu’à bien se tenir, parce que l’avantage et la qualité première de Maman, c’est qu’elle est réelle, elle.
Oui, Maman est l’un de mes deux super héros préférés (Papa étant le deuxième ; mais pour l’hommage aux Papas, il va falloir attendre Madeline et le mois de Juin J).
Vous savez
quand vous parlez de votre maman, selon votre âge, vous aurez tendance à dire
« ma mère ». C’est marrant mais moi, même à presque 24 ans, mon instinct
est de dire « Maman ». Ce qui fait d’ailleurs beaucoup rire certains
de mes amis. Peut-être que c’est plus enfantin, peut-être que cela fait très
classique ou autre ; mais pour tout vous avouer, je ne m’en rends compte que
quand on me le souligne.
Je trouve cela tout simplement plus agréable et plus personnel. C’est un petit bout de ma relation avec Maman que je partage avec vous quand je vous en parle.
Je trouve cela tout simplement plus agréable et plus personnel. C’est un petit bout de ma relation avec Maman que je partage avec vous quand je vous en parle.
Il n’y a pas de guide « Comment être un bon parent ? »
offert avec un nouveau-né. C’est merveilleux de penser qu’une des choses les
plus importantes qu’une personne ou deux puissent faire n’est enseignée nulle
part. Et puis, qui pourrait enseigner cette matière ? Chaque enfant est
unique, chaque parent est unique. J’ai vu ma
maman s’adapter, changer, et faire son mieux au fil des années et des enfants. Faire de son mieux et bien au-delà.
De jeune femme à femme adulte, de mère à grand-mère, avec toutes ses
différentes casquettes, je ne sais pas comment elle fait. Maman cuisinière,
Maman coiffeuse, Maman couturière, Maman chauffeur, Maman aide-aux-devoirs et j’en
passe.
Elle a
élevé (et élève toujours !) six enfants, avec plusieurs années de
différence entre chaque paire. Et bien que ce ne soit pas ordinaire, je pense
que mes parents ont été bien courageux. Car c’était un peu « Quand y’en a
plus, y’en a encore ». Les couches finies avec les uns, ça recommence avec
les autres. Les premières sortent de l’adolescence, les suivantes y rentrent
etc. Et mine de rien, c’est fatiguant
tout ça. Avec les aléas de la vie en
plus, cela n’a pas dû être une tranche de rigolade tous les jours.
Quand je suis
malade, j’aimerais que l’on me fiche la paix, je me couche dès que je rentre du
travail et je repousse ce que j’ai à faire au maximum.
Dimanche même, Maman n’a pas eu le temps de faire ça. Entre plier et ranger le linge ; préparer le repas ; organiser les petites attentions pour les uns les autres ; des rendez-vous à préparer ; les garçons à aller chercher aux scouts ou ailleurs… la vie ne s’arrête pas et Maman ne s’arrête pas non plus.
Bien souvent, j’aimerais habiter plus près, pour pouvoir l’aider et la soulager plus. J’aimerais pouvoir aller marcher avec elle, cuisiner avec elle, rire et parler pendant des heures avec elle.
Mais aussi pour l’entourer de mes bras dès le matin, quand elle est levée deux heures avant tout le monde, et lui répondre que oui j’ai bien dormi : parce que je n’ai pas encore à m’inquiéter pour mon fils qui a toussé pendant la nuit ; parce que je n’ai pas été réveillée par le petit dernier qui s’est levé au chant du coq ; parce que je me suis couchée à une heure décente car je n’ai pas eu à faire la vaisselle, démarrer le lave-vaisselle, étendre la machine du soir, préparer les petits trucs du matin avant l’école ou avant un de ses ateliers cuisines.
Dimanche même, Maman n’a pas eu le temps de faire ça. Entre plier et ranger le linge ; préparer le repas ; organiser les petites attentions pour les uns les autres ; des rendez-vous à préparer ; les garçons à aller chercher aux scouts ou ailleurs… la vie ne s’arrête pas et Maman ne s’arrête pas non plus.
Bien souvent, j’aimerais habiter plus près, pour pouvoir l’aider et la soulager plus. J’aimerais pouvoir aller marcher avec elle, cuisiner avec elle, rire et parler pendant des heures avec elle.
Mais aussi pour l’entourer de mes bras dès le matin, quand elle est levée deux heures avant tout le monde, et lui répondre que oui j’ai bien dormi : parce que je n’ai pas encore à m’inquiéter pour mon fils qui a toussé pendant la nuit ; parce que je n’ai pas été réveillée par le petit dernier qui s’est levé au chant du coq ; parce que je me suis couchée à une heure décente car je n’ai pas eu à faire la vaisselle, démarrer le lave-vaisselle, étendre la machine du soir, préparer les petits trucs du matin avant l’école ou avant un de ses ateliers cuisines.
J’aimerais
être plus près pour lui dire « je t’aime » de vive voix aussi souvent
que je le pense.
Maman, c’est
cette personne qui a toujours été là pour moi, que ce soit pour partager des
joies ou des chagrins. Elle m’a permis de croire en moi, même quand moi je ne
voyais pas bien ce que je valais. Elle m’a
gardé à la maison quand j’en ai eu le plus besoin, et elle m’a laissé m’envoler
quand mon temps est venu.
C’est grâce au courage et à la force de Maman que j’aimerais en être une à
mon tour un jour, s’il plait à Dieu. Et j’espère réussir à être une aussi bonne
mère qu’elle l’a été et l’est toujours pour moi, pour nous.
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